Τρίτη 18 Αυγούστου 2015

Le Rôle ...

C’était juste après l’après-midi. Les rayons du soleil s’inclinaient édulcorants vers la nature. Les grandes montagnes désignaient une peinture magnifique dans laquelle je traversais tranquille le chemin solitaire du protagoniste. Je regardais le relief et je m’arrêtais près de sources pour me rafraichir. Je marchais doucement sur la pierre dure.  Mes poumons se gonflaient d’air pur. Une brise caressait mon âme et mon corps en route pour l’ancien théâtre.

Le chemin m’a conduit jusqu’à un versant. De loin j’ai noté combien il était grand et abrupt. Lorsque je suis arrivé, l’ancien théâtre à ses contreforts s’est élevé devant moi. Il n’était pas majestueux, comme les théâtres que nous sommes habitués à voir. Les tailleurs de pierres avaient travaillé le rocher et ils avaient sculpté les sièges des spectateurs.  

Quelques rangées seulement, mais harmonieusement disposées avec l’ensemble.  Devant la première rangée de spectateurs, il y avait deux places solitaires, deux trônes de pierre qui délimitaient d’une certaine manière les rapports des protagonistes et des spectateurs. La scène du théâtre, un chef d’œuvre pavé, formait un demi-cercle. Au-dessous de la scène,  un bâtiment en pierre était utilisé comme vestiaire des acteurs.

Je me trouve maintenant dans les coulisses et j’attends le début de la première où j’ai le rôle principal avec un groupe d’acteurs importants et un metteur-en scène exceptionnel. Le succès de la représentation dépend de la “véracité” de mon interprétation pour que le spectateur puisse s’identifier émotionnellement avec moi.  Tumulte en dehors du théâtre. Les spectateurs arrivent.  

En attendant sonner la cloche du théâtre, je réfléchis à l’importance des rôles de ma vie. Toute mon éducation, depuis mon enfance jusqu’ aujourd’hui, se faite à travers les enseignements traditionnels qui sont soumis aux obligations et aux préjugés de la société dans laquelle je vis.  Moi, je suis appelé à jouer tous ces rôles constamment par peur du rejet. Plusieurs rôles que j’ai joués m’ont amené sans raison dans de directions différentes.     

La pression subconsciente des rôles dans toute ma vie et leur acceptation m’ont conduit à la profession d’acteur. Il est connu que l’acteur {grec : ithopoios} est celui qui notifie “ethos”. Mais que signifie “ethos”? Linguistes inexpérimentés et soi-disant philosophes essaient de donner quelques définitions. Mais comment peut-on définir (voire limiter) une situation qui se trouve en dehors de l’expérience de celui qui l’a décrit. C’est impossible, une vraie imposture.

Pendant le spectacle j’essaie de m’identifier au héros de l’œuvre (donc de donner le meilleur de moi) et en jouant le rôle d’une personne que je considère importante, j’oublie combien je suis insignifiant. Comme ça je cherche refuge dans toutes sortes d’échappées que sont les rôles.

Mon rôle préféré se trouve dans la comédie qui te permet de t’échapper momentanément de tes problèmes qui t’attendent quand tu sors de la salle. Je ne supporte pas mon role, c’est pourquoi mes propos concernent le heros suivant que j’essaie d’imiter. A la fin de la représentation, les applaudissements du public confirment mon existence. Quand je pense à la salle vide, je suis paniqué. Le spectateur qui est toujours réceptif doit être d’accord avec les directions du metteur en scène pour que son spectacle ait du succès. C’est pourquoi les efforts du metteur en scène, prenant en compte les insuffisances du public, sont d’utiliser sa propre imagination pour combler les lacunes de l’un et de l’autre.  

Après la fin du spectacle, je me suis retrouvé seul à la maison, perdu dans des émotions bipolaires qui me captivent et m’enferment dans des oscillations psychologiques, des transitions et des pensées qui consistent de connaissance limitée et des préjudices en m’interrogeant sur le sens de la vie. Je me demande si la vie est un rôle ou une situation en dehors.

Quand je pars du théâtre, je suis en même temps le metteur en scène, l’acteur et le spectateur.

Malgré toute l’imagination que j’utilisais pour sortir de mes émotions et de mes pensées,  comme metteur en scène j’échouais toujours. J’observe que je vis dans un système totalement absurde et que la difficulté de trouver une interprétation m’aidant à m’échapper conduisait à malentendus, imaginations, évasions et rêves.     

Je voudrais interpréter ce système dans lequel je vis, parce qu’en regardant la domination qu’on m’impose, je comprends qu’il limite les degrés de ma liberté. Chaque degré de liberté se trouve plus proche à la domination d’un domaine. Je constate qu’elle me contrôle et me donne des directions. Pourtant, je le domine parfois, quand je ne fais aucun effort pour l’interpréter, autrement j’expose mon interprétion et par conséquence moi-même (et mon enfermement).   Comme metteur en scène, je décide quelle image je veux présenter au spectateur. Ainsi, je m’expose moi-même comme spectateur et je me piège à mon jeu (alors à l’insuffisance de ma performance).     

Comme acteur, je joue le rôle qui m’a été imposé par la vision limitée du metteur en scène sur la réalité. Par là le spectateur perçoit la réalité. Mes observations me permettent de m’identifier. En réagissant comme spectateur face au metteur en scène se crée un nouveau scénario mais le conflit demeure entre les deux antagonistes. Désormais, l’interprétation du metteur en scène jouée par l’acteur et vue par le spectateur demeure la même. Nous sommes tous agressés et victimisés.           

Dans ma solitude parfois, j’aperçois que mes observations sur l’enfermement se trouvent hors du système. Dans cette situation ne domine aucune pensée. La même chose arrive avec les émotions.

Quel est votre rôle?
Y a-t-il un moyen d’évasion?





Dominique Guionis et Martha Isaakidi

Κυριακή 16 Αυγούστου 2015

Ο φόβος ...

Το πρωινό ήταν μαγευτικό. Η αλμύρα χτυπούσε ελαφρά τα πρόσωπα και τα νότιζε. Το καφεδάκι είχε αληθινή γεύση. Μπλέκονταν οι θεσπέσιες μυρωδιές και ο χρόνος είχε χαθεί. Υπήρχε μόνο το παρόν και ο παφλασμός της θάλασσας.

Από το βάθος της σχεδόν ερημικής παραλίας, μια φιγούρα, νωχελικά κινούμενη, μας πλησίασε και κάθισε ακριβώς δίπλα μας. Άνδρας απροσδιορίστου ηλικίας. Μας κοίταξε και μας καλημέρισε. Ανταποδώσαμε τον χαιρετισμό.

Η πρωινή αύρα που μας είχε κυκλώσει, με την άφιξη του άγνωστου άνδρα εξαφανίστηκε. Κοιταχτήκαμε αλλήλοις. Κοιτάξαμε και τον νεοφερμένο συνάνθρωπό μας και παρατηρήσαμε ότι το ύφος έσκιαζε τις λαμπερές ακτίνες του ήλιου. Ήταν σκοτεινό. Δεν είχε καμία ενέργεια.

Μας κοίταξε με μάτια θλιμμένα, στάθηκε ώρα σιωπηλός και σαν να αναθάρρησε, μας είπε: Έχετε χρόνο να με ακούσετε; κοιταχτήκαμε και του απαντάμε: στο παρόν ζούμε, οπότε μιλήστε μας.

Από μικρός φοβόμουν την ζωή. Δηλαδή, σαν παιδί, φοβόμουν τους γονείς μου, τις απειλές τους και τις διαρκείς απαγορεύσεις τους.  Μεγαλώνοντας, αντιμετώπισα τις απειλές των ιερέων, και την αιώνια κόλαση που έχουν μέσα τους. Δέχτηκα τους πύρινους λόγους – που στο όνομα της αγάπης στρέβλωσαν τον Λόγο του Χριστού.

Στο σχολείο, ο φόβος συνεχίστηκε. Από την συμπεριφορά των εκπαιδευτικών και από το τι θα γίνω στο μέλλον.  Παράλληλα, ο φόβος της ήττας της ομάδας μου, με έκανε και κατέθετα όλο μου το χαρτζιλίκι και την ενέργειά μου σε αυτήν, με αποτέλεσμα, να φανατιστώ, να εγκλωβιστώ και να «υπηρετώ» την ομάδα, και δια μέσω αυτής της ομάδας την εξουσία, πολιτική και θρησκευτική.

Αργότερα, φοβόμουν ότι δεν θα βρω κορίτσι, και όταν το βρήκα φοβόμουν ότι θα το χάσω. Όταν βρήκα δουλειά στην συνέχεια της ζωής μου, φοβόμουν μην την χάσω. Όταν έγινα ελεύθερος επαγγελματίας φοβόμουν μην χάσω τους πελάτες μου. Όταν αγόρασα σπίτι φοβόμουν μην μου το πάρουν οι τράπεζες. Όταν έγινα βουλευτής, διαπίστωσα ότι ο φόβος των ψηφοφόρων μου με έθρεφε. Και φοβόμουν μήπως χάσω την εξουσία  - που μου παρείχε όλες τις ανέσεις εις βάρος της μάζας, που υποκρινόμουν ότι την υπηρετούσα.

Σε όλη μου την ζωή έμεινα σε απέραντη μοναξιά γιατί φοβόμουν να επικοινωνήσω με οτιδήποτε – παρ’ ότι ήμουν μέρος του κόσμου. Τελικά, έφτασα μέχρι εδώ, κυριευμένος από τον φόβο, και τώρα φοβάμαι να μην πεθάνω.  Φοβήθηκα την ζωή, φοβάμαι και τον θάνατο.

Καλέ μας άνθρωπε, τόση ώρα σε ακούμε αλλά δεν συστηθήκαμε. Ποιος είσαι;

Σηκώθηκε από την καρέκλα, μας κοίταξε επίμονα και είπε: Είμαι ο φόβος σας.  Και εξαφανίστηκε στην καταχνιά που δημιούργησε με την παρουσία του.

Χάθηκε η φιγούρα του στην ερημική παραλία, και ο λαμπρός ήλιος συνέχισε να μας δίνει ζωή.



Σάββατο 15 Αυγούστου 2015

La nouvelle conscience

Lors du crépuscule j’étais assis insouciant sur le petit balcon surplombant une rue vide. Il régnait un silence presque parfait, comme celui qui survient seulement après un magnifique coucher de soleil quand la terre toute entière retrouve la paix.

La rue à mes pieds était vide, vide moi aussi de pensée et de sentiments, j’avais l’impression que même les électrons s’étaient arrêtés de tourner autour du noyau ! Comme si je me trouvais au vide quantique. Dans ce silence, du bout de la rue et d’horizons différents sont apparus deux groupes qui criaient en venant vers moi. Tumulte. Je reviens au moment où ma pensée s’était arrêtée. Quand la foule arriva jusqu’à moi et stoppa. Certains criaient “Oui”, les autres “Non”. La raison, je ne la connaissais pas. Ils ont continué un moment, puis se sont éloignés.

Pourtant les voix entendues, restaient en moi et me demandaient de prendre position. Dans ce contexte, le ”Oui” et le ”Non” demandaient une recherche plus approfondie. Selon cette question existententielle, la pénurie et l’adéquation sont les deux faces de la même monnaie (elles sont en continuelle mutation).

Quelle était pourtant la vraie question, quelle était son importance pour moi. Y avait-il vraiment une question?

Qui au fond de moi doit décider?  Le possédant ou l’indigent?

N’importe qui décidera au fur et à mesure du temps, il est possible qu’il se trouve dans une position inverse et comme ça je me sentirai toujours indigent. La conscience sera toujours le résultat de la pénurie et de l’adéquation. C’est Dieu qui vient combler cette pénurie. Mais que représente Dieu? Par la pensée, je définis comme Dieu l’affichage de la mesure de mon échec.

Je le distingue en deux catégories:
1)      Le Dieu des idéalistes (leur pénurie pour certains sera remplie surtout post mortem ou pour d’autres dans la réincarnation).
2)      Le Dieu des matérialistes (leur pénurie sera remplie lorsque l’humanité arrivera à une société sans classes).

Le point commun de deux est la foi. L’adéquation à une foi souligne immédiatement la pénurie de la personne qui l’utilise. Un idéaliste fidèle croie que sa pénurie (insuffisance) personnelle sera couverte pas sa foi en Dieu (ce comportement est complaisance, une sorte d’Hypnose) et de cette façon donne une fausse consistance à sa pénurie. Perpétuant sa pénurie il se comporte comme Dieu, il coexiste avec Lui comme un Dieu. Autrement Dieu existerait-il?

Le fidèle matérialiste se trouve en continuelle pénurie.

Un autre point commun est qu’ils s’identifient avec l’objet de leur projection et ainsi ils s’autodéterminent et ils s’autolimitent. Chaque identification est une fausse conscience. L’âge précoce se base sur la pensée où règne la loi de l’action-réaction.

Nous sommes plusieurs facettes. Nous sommes différents au travail et différents à la maison. On parle de démocratie alors que nous sommes autoritaires. Nous prétendons que nous aimons notre prochain (le dogme du bon chrétien)  mais nous le tuons avec nos actes. Nous avons conscience de notre pluralité. Comment est-ce possible qu’un esprit qui est partagé en plusieurs morceaux ait conscience du tout ?

Si on essaie de comprendre l’ “ego“  de notre personnalité complexe, on recouvre une à une ses différentes couches, on examine chaque pensée, chaque motivation et on analyse. Cette analyse peut durer des années, voire des siècles. Elle nous perturbe, elle nous désoriente, elle déforme notre existence qui est une entité complexe laquelle subit continuellement toute forme d’influence qu’il rencontre.

Nous pouvons découvrir que le chemin d’analyse n’est pas le bon chemin. Il ne mène nulle part. Seulement si on voit notre existence en totalité et quand notre esprit n’est pas divisé, on voit la vérité dans son intégralité.  Pouvons-nous le faire?

La plupart d’entre nous ne peuvent pas le faire, parce que nous n’avons jamais traité le problème sérieusement car nous ne regardons jamais véritablement notre existence même si on croit le faire. On critique les autres, on perd le contrôle en justifiant les choses ou nous craignons de les regarder en face. Cependant quand on voit intégralement, la peur n’existe pas, les contradictions non plus et naturellement il n’y a pas de collision.

Le résultat de l’action-réaction est la collision et de là vient la violence.  Dans le domaine de la pensée la violence est inévitable, donc dans le domaine de la pensée il n y a pas de solution. La paix n’existe pas.

L’intelligence existe à l’âge mature (nouvelle conscience). Le couple de contradictions n’existe plus. Il y a énergie pure laquelle est suivie par l’action appropriée. Les miroirs sont brisés et la personne est dissoute, notre narcissisme ne se reflète plus dans les chemins aquatiques de chaque charme fabriquée.

La vraie conscience se trouve au-delà du “Oui “ et du “Non“, au-delà de la négation et de l’affirmation, au-delà  de la collision du couple des contraires. Elle est au-delà de deux parce que je les ai fait un. C’est la perception instante (inspiration) du véritable “Etre“. A l’intelligence qui se trouve hors du temps, il y a intégralité tandis que dans la pensée il y a division. Elle est loin de l’existentialisme dans la vallée de la mort, maison de morts vivants.  C’est la plénitude.

La nouvelle conscience est de s’abandonner aux eaux thérapeutiques de la vie.






Dominique Guionis et Martha Isaakidi

Σάββατο 1 Αυγούστου 2015

Ο Ρόλος ...

Ήταν λίγο μετά το απομεσήμερο. Οι ακτίνες του ήλιου είχαν γείρει και γλύκαιναν την φύση όπως την κοιτούσαν. Τα μεγάλα βουνά, σχημάτιζαν έναν εξαιρετικό πίνακα και μέσα σε αυτόν βάδιζα το μοναχικό μονοπάτι του πρωταγωνιστή. Χωρίς βιάση. Παρατηρώντας το γεωγραφικό ανάγλυφο, σταματώντας στις πηγές για να δροσιστώ, πατώντας απαλά την σκληρή πέτρα, φούσκωναν τα πλεμόνια μου από καθαρό αέρα. Ένα αεράκι χάιδευε ψυχή και σώμα, και οδοιπορούσα για το θέατρο.

Το μονοπάτι με οδήγησε σε μια πλαγιά. Από μακριά διέκρινα την όγκο της και την αψάδα της. Σαν έφτασα σε αυτήν, μπροστά μου, στα ριζά της, σηκώθηκε το αρχαίο θέατρο. Δεν ήταν μεγαλοπρεπές, σαν αυτά που έχουμε συνηθίσει να βλέπουμε. Λιθοξόοι ζηλευτοί είχαν δουλέψει τον βράχο και είχαν σκαλίσει τις θέσεις των θεατών. Μερικές σειρές όλες κι όλες, μα αρμονικά τοποθετημένες με τον υπόλοιπο χώρο. Μπροστά από την πρώτη σειρά των θεατών, στέκονταν δυό μοναχικές θέσεις, δυό πέτρινοι θρόνοι. Και οριοθετούσαν κατά κάποιο τρόπο τις σχέσεις πρωταγωνιστών και θεατών. Η σκηνή, ένα πλακόστρωτο αριστούργημα, σχημάτιζε ημικύκλιο. Και πίσω από αυτήν, ένα πέτρινο οίκημα, που χρησίμευε για τα καμαρίνια των ηθοποιών.

Βρίσκομαι τώρα στα παρασκήνια του θεάτρου και περιμένω να αρχίσει η πρεμιέρα της παράστασης που έχω τον βασικό ρόλο, με μια ομάδα σημαντικών ηθοποιών και έναν εξαιρετικό σκηνοθέτη. Η επιτυχία της παράστασης εξαρτάται από το πόσο «ζωντανά» θα ερμηνεύσω τον ρόλο μου ώστε ο θεατής να μπορέσει να συνδεθεί συναισθηματικά μαζί μου. Απ’ έξω, ακούγεται οχλαγωγή. Καταφθάνουν οι θεατές για την παράσταση.

Περιμένοντας το κουδούνι της παράστασης σκέφτομαι τη σημασία που παίζουν οι ρόλοι στη ζωή μου. Όλη η νουθεσία μου, από την παιδική ηλικία έως και σήμερα, γίνεται μέσω παραδοσιακών διδασκαλιών και βασίζεται στα πρέπει και στις προκαταλήψεις της κοινωνίας που ζω. Και εγώ καλούμαι να παίζω όλους αυτούς τους ρόλους με συνέπεια, διότι μπροστά μου χάσκει ο φόβος της απόρριψης. Από τους πολλούς ρόλους που έχω παίξει, κατάντησα ρολό που κυλά σε διάφορες κατευθύνσεις χωρίς νόημα.

Η υποσυνείδητη επιβολή των ρόλων που μου επιβλήθηκαν σε όλη μου τη ζωή και τους αποδέχτηκα, με έστρεψαν στο επάγγελμά του ηθοποιού. Και ως γνωστόν ο ηθοποιός είναι αυτός που ποιεί το ήθος. Αλλά τι είναι το ήθος; Αδαείς φιλόλογοι και δήθεν φιλόσοφοι προσπαθούν να δώσουν διάφορους ορισμούς. Αλλά πώς μπορεί να ορισθεί (άρα και να περιοριστεί) μια κατάσταση που είναι έξω από την εμπειρία αυτού που την περιγράφει; Αυτό είναι αδύνατον, σκέτη ματαιοπονία.  

Κατά τη διάρκεια της παράστασης προσπαθώ να ταυτιστώ  με τον ήρωα του έργου (άρα και με την ιδανική προβολή μου) και παίζοντας το ρόλο κάποιου που θεωρώ σημαντικό, ξεχνάω το πόσο ασήμαντος είμαι. Έτσι καταφεύγω σε όλων των ειδών τις φυγές που υποδεικνύουν οι διάφοροι ρόλοι.

Ο αγαπημένος μου ρόλος βρίσκεται μέσα στην κωμωδία γιατί μέσα από αυτήν ξεφεύγεις στιγμιαία από τα προβλήματα σου. Όταν βγαίνεις από την αίθουσα αυτά σε περιμένουν εκεί. Τον δικό μου ρόλο δεν τον αντέχω, γι’ αυτό οι συζητήσεις μου είναι για τον επόμενο ρόλο που προβάλει έναν άλλο ήρωα που θα προσπαθήσω να μιμηθώ. Στο τέλος της παράστασης το χειροκρότημα του κοινού επιβεβαιώνει την ύπαρξή μου. Όταν σκέφτομαι τη πλατεία του θεάτρου άδεια από θεατές με πιάνει πανικός. Ο θεατής που είναι πάντα ο αποδέκτης πρέπει να συμφωνεί με τις επιταγές του σκηνοθέτη για να έχει επιτυχία το έργο, γι’ αυτό η προσπάθεια του σκηνοθέτη είναι, αφού μελετήσει την ανεπάρκεια του κοινού, να την συμπληρώσει με την δική του φαντασίωση έτσι ώστε να καλυφθεί η ανεπάρκεια και των δύο.

Μετά το τέλος της  παράστασης βρέθηκα μόνος στο σπίτι μου. Χαμένος μέσα στο δίπολο των συναισθημάτων, που με παρασύρουν και με εγκλωβίζουν σε ρευστές ψυχολογικές διακυμάνσεις και μεταπτώσεις, και των σκέψεων που συντίθενται από περιορισμένη γνώση και προκατάληψη, αναρωτιέμαι για το νόημα της ζωής. Αναρωτιέμαι αν η ζωή είναι ρόλος ή κατάσταση έξω από αυτόν.

Έξω από το θέατρο είμαι και ο σκηνοθέτης και ο ηθοποιός και ο θεατής.

Σαν σκηνοθέτης όση φαντασία και αν έβαζα για να βγω έξω από το πεδίο του ελέγχου των  συναισθημάτων και των σκέψεων πάντα αποτύχαινα. Παρατηρώ ότι όλο το σύστημα που ζω είναι παράλογο και η αδυναμία της οποιασδήποτε ερμηνείας που θα με έβγαζε έξω από αυτό με οδηγούσε σε παρερμηνείες, φαντασιώσεις, φυγές και όνειρα. Θέλω να ερμηνεύσω αυτό το σύστημα που βρίσκομαι, γιατί βλέποντας την κυριαρχία που ασκεί πάνω μου, περιορίζει τους βαθμούς ελευθερίας μου. Και βαθμός ελευθερίας είναι ο βαθμός κυριαρχίας ενός πεδίου. Παρατηρώ ότι στο βαθμό που κυριαρχεί το πεδίο πάνω μου, με ελέγχει και με κατευθύνει. Αλλά πραγματικά κυριαρχώ πάνω σε ένα πεδίο όταν δεν κάνω καμία προσπάθεια για να το ερμηνεύσω, ειδάλλως προβάλω την ερμηνεία μου, δηλαδή τον εαυτό μου (άρα και τον εγκλωβισμό μου). Ως σκηνοθέτης αποφασίζω για το πώς πρέπει να ανακλάται η εικόνα μου ως ηθοποιού στον θεατή. Και έτσι σαν θεατής προβάλω τον εαυτό μου και παγιδεύομαι στην προβολή μου (δηλαδή στην ανεπάρκεια της ερμηνείας μου).

Σαν ηθοποιός παίρνω το ρόλο που μου επιβάλει η περιορισμένη οπτική γωνία του σκηνοθέτη για τον τρόπο που αντιλαμβάνεται την πραγματικότητα, και δια μέσου αυτής της εντολής, ο θεατής αντιλαμβάνεται την πραγματικότητα. Ταυτίζομαι με την ερμηνεία που δίνω σ’ αυτό που παρατηρώ. Ανατροφοδοτώντας τον σκηνοθέτη με την ανάκλαση μου ως θεατή, δημιουργείται ένα νέο σενάριο μέσα στο ίδιο πεδίο, και ο φαύλος κύκλος της εναλλαγής του θύματος σε θύτη συνεχίζεται. Έτσι η προβολή του σκηνοθέτη στον ηθοποιό και στον θεατή και αντίστροφα αφορά το ίδιο πρόσωπο. Θύτης και θύμα το ίδιο.

Όταν κάποια φορά είμαι σε σιγή έχω την αίσθηση  ότι η επίγνωση που παρατηρεί όλο  τον εγκλωβισμό, είναι έξω από το σύστημα Σ’ αυτήν την κατάσταση δεν κυριαρχεί καμία σκέψη σε καμία άλλη. Το ίδιο συμβαίνει και με τα συναισθήματα.  
               


Εσείς τι ρόλο παίζετε;
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